Conférence

Schizophrénie, maladie d'Alzheimer, émotions....

Trois conférences sur différents aspects des pathologies du cerveau données par les lauréats 2019 et 2020 du Prix Jeune Chercheur de la Fondation Thérèse et René Planiol.

- Comment le contrôle de nos actions permettrait de mieux comprendre la schizophrénie ? Par le Dr Loïc Carment, Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris, Université Paris Descartes. Paris.

  La schizophrénie est une pathologie psychiatrique complexe, stigmatisante et méconnue qui toucherait environ 600 000 personnes en France. Elle se caractérise par plusieurs symptômes comportementaux comme des hallucinations, ou par exemple une diminution de la motivation. Il existe aussi des signes neurologiques mineurs, qui se caractérisent notamment par un défaut de coordination des mouvements de la main. La conférence abordera comment l’étude et la mesure de ces signes mineurs permettrait d’améliorer le diagnostic et l’évolution de cette maladie.

 

  -  Prise de conscience du déclin cognitif dans la maladie d’Alzheimer : implications pour le diagnostic, la prise en charge et la recherche, par le Dr Federica Cacciamani, Institut du Cerveau (ICM), Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris

  Dans la maladie d’’Alzheimer, l’identification d’une baisse de la conscience du patient vis-à-vis de ses changements cognitifs doit être un signal d'alarme et orienter le clinicien vers des investigations plus approfondies. La conférence abordera l’importance de la conscience des troubles cognitifs dans les phases précoces de la maladie pour la réalisation d’un diagnostic précoce, la prise en charge du patient et pour la recherche. 

 

  -  Où se loge l’anxiété dans notre cerveau, à gauche ou à droite ? par le Dr Christelle Glangetas, Institut des Maladies Neurodégénératives, UMR CNRS 5293 Université de Bordeaux.

L’anxiété est un problème de société majeure qui affecte près de 30 % de la population. Il s’agit d’une réponse physiologique qui nous met en alerte face à une menace potentielle. Lorsque cet état persiste malgré la disparition de la menace, l’anxiété devient  pathologique.